Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

The Daily Blog

7 octobre 2009

La semaine des requins : vers la fin du massacre ?

Publicité
Publicité
7 octobre 2009

Le fromage blanc fait-il vraiment maigrir ?

Euh... non. Mais c'est le genre de question débile que l'on pose, une fois de plus, sur une grande chaîne de télévision française pour présenter un sujet sur... le fromage blanc ! Ouah. Bon, le fromage blanc, j'aime beaucoup, c'est effectivement peu calorique, contient beaucoup de protéines mais surtout de l'eau, et avec une bonne confiture c'est très bon. Pour autant, est-ce que ça "fait maigrir" ? C'est à dire, est-ce que ça fait "perdre du poids" ? Mais nom de Dieu mes enfants, mais ça ne veut rien dire ! C'est aussi stupide que de se demander si la télévision fait grossir ou si les voitures assainissent l'air ! Est-ce que, quoi qu'on mange, on perd du poids ? Mais bien sûr que non, et au risque d'être provoquant c'est même l'inverse : quoi qu'on mange, on prend du poids. Tout dépend ensuite de ce que l'on mange, évidemment, car tout dépend de ce que les aliments que nous ingurgitons contiennent.

Il faut en fait considérer les aliments comme de l'énergie, au même titre que vous mettez du carburant dans votre véhicule pour qu'il puisse se mouvoir. La seule différence avec un véhicule, c'est que lorsque le réservoir est plein, vous ne pouvez pas mettre davantage de carburant (ou alors il faut scotcher des bidons tout autour !). Le corps, lui, stocke les excédents. En fonction d'un grand nombre de critères (sexe, âge, poids, génétique...) chaque personne dispose de besoins journaliers, exprimés en Kilocalories (éventuellement Kilojoules). Ceux-ci peuvent varier en fonction de notre sédentarité ou, au contraire, de notre activité physique. D'où l'intérêt de faire du sport, car plus vous brûlerez de calories, plus vos besoins journaliers seront élevés, et plus vous pourrez manger en quelque sorte. Ensuite, c'est très simple : si vous assimilez davantage de calories que vos besoins journaliers, vous "grossissez". Si vous en consommez moins, vous "maigrissez". Bien sûr, d'un jour sur l'autre, cela ne se verra pas, et il faut considérer cela sur une période plus importante, à minima une semaine.

En réalité la diététique c'est uniquement du calcul, sachant que chaque aliment est composé de glucides (appelés par abus de langage "sucres"), protides (ou protéines) et lipides (ou graisses), et qu'un gramme de glucide et de protide équivaut à 4 Kcal et un gramme de lipide à 9 Kcal. Il suffit ensuite de peser tout ce que l'on mange pour savoir exactement ce que l'on ingère (... ) Sans aller jusque là et à moins d'être un athlète, il est quand même bon de s'imprégner, à peu près, de ce que contiennent les aliments que nous consommons régulièrement, et de retenir que la modération est mère de toutes les vertus.

Tout ce qui précède est tellement simple à comprendre que je me demande pourquoi la plupart de nos médias (télé, presse) nous serine encore des absurdités du style : peut-on maigrir en mangeant des crickets, ou l'eau fait-elle grossir ? Au risque d'apparaître touché par une quelconque "théorie du complot", je ne vois derrière cette vente d'ignorance qu'une basse logique économique.

17 septembre 2009

Money, money, money

capitalisme

Image extraite de cette page

Hier soir je regardais à la télé un débat fort intéressant, et, par conséquent j'ai envie de dire, à une heure relativement tardive. Il s'y parlait d'économie, de capitalisme, de finance, et évidemment de crise. Malgré quelques batailles de chiffres inévitables, il apparaissait un quasi-consensus parmi les invités, aux parcours et domaines pourtant très variés. En effet, tous admettaient que malgré le coup de chaud économico-financier que nous avons connu ces derniers mois, eh bien aucun changement réel n'était en vue dans un système qui a pourtant démontré non seulement ses limites mais aussi ses aberrations.

Le bicéphalisme des banques modernes, bien que schématisé, était présenté ainsi : d'un côté l'activité "service public" d'un établissement, j'ai envie de dire son rôle premier : prêter de l'argent, permettre l'investissement. De l'autre une sorte de casino, où, au lieu de prêter l'argent pour construire quelque chose, eh bien les banques misent de l'argent pour... faire de l'argent. Une spéculation sans fin qui ne construit rien, sauf des grosses fortunes. Bon, évidemment, au casino, ben on prend des risques, et on ne gagne pas toujours, ça n'est pas Jérôme Kerviel qui va me démentir. Mais ce pauvre homme n'est que la partie émergée de pratiques généralisées dans le monde de la finance moderne. Bon, à la limite, si les pertes engendrées par ces mises trop risquées ne nuisaient qu'aux banques et à leurs traders, on aurait tout lieu de s'en foutre. Malheureusement, dans le contexte actuel de mondialisation de l'économie, où tout est lié, ces "jeux" ont des répercussions dans tous les domaines, financiers évidemment, mais aussi économiques, sociaux. Par la faute de ces pratiques insensées, on en arrive à des fermetures d'usines, avec tout ce que cela implique de drames, allant jusqu'au suicide. Oui, d'un simple "jeu" de mise, on en arrive à supprimer des existences.

Nous voilà donc en pleine crise, encore que la France ne s'en tire pas trop mal par rapport à d'autres pays y compris au sein de l'Union. On pouvait légitimement s'attendre à ce que chacun, et en premier lieu les banquiers, se posent les bonnes questions et remettent en question leurs pratiques. Les discours de certains hommes politiques nous réconfortaient d'ailleurs dans ce sens. Mais alors qu'une timide reprise se dessine, il faut se rendre à l'évidence : rien (ou si peu) ne changera, l'économie mondiale, ce capitalisme primaire, cette course effrénée à l'argent, va reprendre son rythme de croisière dès que possible sans que personne ne puisse rien y faire, faute de consensus mondial. Et ce sera le cas tant qu'il n'existera que des politiques nationales, au mieux continentales (comme l'Union Européenne, mais il semble que tous ses membres ne soient pas d'accord sur ce sujet) à opposer à cette économie qui, elle, est globale, mondiale. Malgré toute la bonne volonté de quelques (rares !) dirigeants, et faute d'une politique à l'échelle du monde, le système actuel peut durer encore longtemps ! 

Voilà Messieurs Dames, après un petit séisme, le monde idéal peut poursuivre sa route, avec des riches de plus en plus riches, et des pauvres non seulement de plus en plus pauvres mais aussi de plus en plus nombreux. Avec la bénédiction de la plupart de nos dirigeants, d'ailleurs, puisque ceux-ci sont aussi bien souvent cernés de conseillers et autres amis profitant allégrement (et alimentant !) ce système inégalitaire, quand ils ne sont pas eux-mêmes directement acteurs de celui-ci. Ben oui, dans ce monde là, l'argent c'est le pouvoir. Jusqu'où faudra-t-il aller pour faire changer ce système qui marche sur la tête ? Décapiter les riches comme les Nobles, qui avaient l'argent et donc le pouvoir, l'ont été plus de deux siècles avant ? Nous en reparlerons peut-être un jour...

17 septembre 2009

Internet est formidable !

Non, je ne suis pas fraîchement débarqué sur la Toile, je la fréquente assidûment depuis dix ans maintenant. Mais je suis encore régulièrement en admiration devant ce fabuleux outil.

Pas plus tard que ce matin, je me lance dans la vidange et les changements des différents filtres moteur de ma voiture. Mais ô (mauvaise !) surprise à la fin des opérations : l'auto refuse de démarrer. Pas de panique, comme à chaque fois je me dis que je ne dois pas être le seul à avoir connu un tel souci, et que la solution de ce problème se trouve sans doute sur l'un des nombreux forums automobiles pullulant sur Internet. Je remonte donc chez moi et, bingo, en deux minutes je trouve deux remèdes à appliquer. Je redescends aussitôt au chevet de ma pauvre auto, j'applique le premier onguent, et alleluia, Titine redémarre et tourne de nouveau comme une horloge.

Globe2

Des fois je me demande comment on faisait avant Internet, réseau mondialisé qui, quoi qu'on en dise, est un formidable outil qui nous permet de re(découvrir) des valeurs que l'on croyait oubliées en ces temps où l'individualisme est roi : partage, entraide, solidarité, générosité. C'est d'ailleurs très paradoxal de penser que, tout seul derrière son clavier, replié chez soi, on puisse contribuer ainsi à aider son prochain dans des épreuves plus ou moins douloureuses (bon, là j'avoue que dans mon cas le problème était plus embêtant que "douloureux"). Donc encore une fois : vive Internet et les centaines de millions de personnes qui composent ce réseau !

Publicité
Publicité
The Daily Blog
Publicité
Publicité